Le concours l'éloquence organisé par les étudiants de l'Université Catholique de Lyon
Le 31 Mars 2021, France Unie était présente au Grand Oral de l'Ucly, le Concours d'éloquence organisé par les étudiants de l'Université Catholique de Lyon.
Notre Président Marc Fraysse, as eu l'honneur d'être convié en qualité de membre du Jury de la grande finale de ce concours.
Sur le thème " Les Mots rendent-ils les cris vains ? ", les deux finalistes, Paul-Emile BURGEVIN et Oriane CALMELS, respectivement étudiants et lettres et en sciences, nous ont offert un moment d'éloquence, de sourire, de rire et de questionnements.
Vous pouvez retrouver la vidéo en intégralité, Covid obblige, l'évèbnement s'est déroulé sans public.

Le vendredi 25 juin 2021 nous nous sommes retrouvés à plus de 80 personnes, dans le cadre somptueux de l'Hôtel Lyon Métropole pour le retour de notre évènement phare : Le Petit-Déjeuner de l'Économie ! Autour de Marc Fraysse, de nombreuses personnalités et chef d'entreprise sont venus assister à la présentation de M. Philippe Valentin, Président de la CCI Lyon Métropole - St Étienne - Roanne, qui est venu nous présenter les profondes transformations qu'il insuffle a la CCI. Formation professionnelle, réseaux d'entreprises, développement à l'international, re structuration interne... sont autant de thèmes qui ont été évoqués. Le tout suivi d'un échange avec le public. Un merveilleux moment, qui marque enfin le retour des évènements France Unie ! Le prochain Petit Dej' de l'Économie aura lieu fin septembre, nous espérons vous y voir nombreux !

Je ne peux m'empêcher de conseiller la lecture du livre d'Édouard Philippe et de Gilles Boyer, " Impressions et lignes claires ". D'abord c'est un livre bien écrit...ce qui mérite d'être souligné (bien rare pour les livres dits politiques, le plus souvent rédigés trop vite, avec le concours de collaborateurs ce qui ne permet ni une unité de style ni parfois une cohérence des propos tenus). Ensuite cet ouvrage écrit à quatre mains par deux amis n'est nullement un simple récit de trois ans à Matignon, un plaidoyer pour convaincre d'une bonne gestion... et sans doute même pas un livre pour lancer une campagne présidentielle. Ce livre est une invitation à réfléchir sur le mode de gouvernance dans notre pays, les principaux défis auxquels nous sommes confrontés, les contraintes auxquelles sont confrontées ceux qui nous dirigent. Sans quelconque forme de donneurs de leçons, les auteurs exposent clairement les thématiques retenues, montrent à la fois la nécessité comme la difficulté à décider dans une démocratie, pourtant le seul régime politique que nous devons défendre. Ils nous font comprendre à la fois l'intérêt et la complexité de la relation entre le Premier Ministre et le Président de la République, l'importance des deux " sujets " pour notre avenir que sont la dette publique comme la " dette " climatique. Avec apparemment une réelle sincérité, ils livrent leur vérité sur la crise de la Covid laquelle venant après celle des " Gilets jaunes " a arrêté les réformes promises et voulues en 2017, d'où de fortes interrogations pour les prochaines années. Contraint à ne plus compter, il faudra convaincre les Français que l'on ne pourra pas longtemps dépenser sans limites, que l'argent ne peut se trouver à cette échelle sans conséquences pour l'avenir. L'objet de cette chronique n'est nullement de plaider pour une candidature en 2022 de l'ancien Premier Ministre (la question se posera peut-être en 2027) mais de souligner à la fois, en refermant le livre, combien nous ne pouvons qu'être séduits par la personnalité des auteurs et reconnaissants de nous inviter à réfléchir aux constats qu'ils proposent et aux questions qu'ils suscitent. Christian Philip Ancien député et 1er Adjoint de Raymond Barre Ancien recteur d'université

Entre 1915 et 1923, près de 2 millions d’Arméniens serons déportés et encore 1,5 millions serons tués, à l’initiative d’une Turquie revendicatrice d’une pseudo souveraineté territoriale. Ce sont des millions de femmes, d’hommes, d’enfants, Arméniens, Chaldéens, Syriens … qui seront persécutés pour leur origine et surtout pour leur appartenance au Christianisme (Maronites, Orthodoxes, Araméens etc…). Ce génocide, perpétré dans l’indifférence générale, peine encore à être reconnu comme tel ! Pourtant, nombreux sont les Pays qui se positionnent, qui reconnaissant ou à défaut condamnent ce tragique passé historique. Comme pour nos frères Juifs, persécutés sous le régime Nazi, nous devons faire vivre la mémoire du génocide Arménien, le qualifier comme tel et se positionner avec Solidarité et Honnêteté et surtout, ne pas oublier. S’il est nécessaire de rappeler que c’est par la mémoire, par le fameux « plus jamais ça » Européen, que l’on évite que l’Histoire se répète, alors rappelons-le ! Les évènements récents ne sont pas pour nous rassurer, ni nous, porteurs des valeurs démocratiques et attachés à l’État de droit, à l’ordre international, ni les Arméniens restés sur leurs Terres. Combats dans le Haut Karabakh pendant 44 jours, jeu international entre la Turquie, la Russie et l’Europe, France en tête, menace claire du Président Erdogan … les signaux ne sont pas pour rassurer. Et, encore une fois, l’indifférence relative règne. Nous nous sommes indignés des attaques de l’Azerbaïdjan, de l’immiscions de la Turquie dans le conflit, puis, comme souvent, l’opinion publique s’en est retournées à ses affaire, oubliant les Arméniens. Et c’est donc dans l’indifférence générale, que l’Azerbaïdjan a inauguré un « Musée des Honneurs Militaires » ce 12 Avril à Bakou. Musée qui regroupe les « prises de guerre » du dernier conflit dans le haut Karabakh. Casques, tanks, médailles … de quoi renforcer l’esprit de Souveraineté du peuple Azerbaidjanais, bien loin d’une volonté d’apaisement. Nous ne devons pas oublier l’Arménie, dernier bastion démocratique et Laïque qui sépare la Turquie de Erdogan de l’Europe. Car l’enjeu est bien là, et la petite Arménie risque fort de payer les tribus d’une guerre à venir qui ne sera pas la sienne. Recep Tayyip Erdogan, mène une politique agressive depuis quelques temps déjà. Il a ouvertement soutenu l’Azerbaïdjan contre l’Arménie, prend des distances avec la Russie, finance la construction d‘une mosquée qui doit rivaliser avec La Mecque, pilote de nombreuses associations Islamistes en Europe, dont Millis Görüs en France dont nous entendons enfin parler dans les médias. Même le peuple Turque commence à s’inquiéter de l’Islamisation d’un Pays Laïque sous Atatürk, rigoriste sous Erdogan. Et si la démonstration n’est pas totale, il ne reste qu’as se rappeler d’une prise de parole du Président Turque en 2020, à Bakou, pour célébrer la victoire Azerbaidjanaise. A cette occasion, le Président Erdogan est allé jusqu’à saluer la mémoire d’Envers Pacha, architecte et cheville ouvrière du Génocide Arménien. Ce lien entre une Guerre de souveraineté territoriale entre deux petits États et le rappel d’un pays fortement militarisé à un passe génocidaire assumé, fais frissonner dans toutes les Ambassades du Monde. Le devoir de mémoire ne doit jamais s’éteindre, et nous allons bientôt, encore, commémorer le 24 Avril le triste anniversaire du Génocide Arménien. N’oublions pas nos frères, d’autant plus qu’aujourd’hui ce devoir de mémoire est également un acte fort, d’opposition à la Turquie d’Erdogan et ses visées expansionnistes. Les Arméniens sont nos amis, mais ils sont également nos alliés, ne l’oublions pas, ne les oublions pas ! Marc Fraysse Président de France Unie